Inauguration du nouveau marché de la Ville

Samedi dernier j’ai eu le plaisir de partager avec mes concitoyens un moment festif populaire à l’occasion de l’inauguration d’un nouvel équipement municipal, notre nouveau marché. La joie manifeste des fontenaisiens et des commerçants nous faisait vivre un moment agréable de convivialité partagée. Ce climat positif dont nous avons tous besoin ,rejetait et marginalisait les quelques opposants professionnels abonnés, eux, à la recherche du « commerce » aigri

En tant que Maire adjointe au développement commercial, je ne peux que me réjouir de voir ce bâtiment résolument contemporain , spacieux, lumineux , prendre sa place dans notre centre ville.

Évidemment, les aspects architecturaux peuvent ne pas plaire ou convenir à certains parmi nous. C’est légitime et propre à l’idée d’une création architecturale mais ceci n’est pas un obstacle pour un observateur de bonne volonté. Nous voulions tous un vrai bâtiment ( qui ne rappelle pas un « chapiteau provisoire » comme c’est le cas dans d’autres villes pas très loin..) neuf, propre, écologique opérationnel et convivial et c’est le cas.

Les travaux de finitions vont alors continuer à l’intérieur du bâtiment ainsi que ceux de l’embellissement et de la rénovation des abords du marché et ensuite de toute notre place centrale. Les services techniques de la Ville cherchent toujours à améliorer chaque détail révélé par l’usage en tenant aussi compte des remarques des usagers. La vie du bâtiment ne vient que de commencer , on contribuera tous à le faire vivre, améliorer, évoluer.

Je sais aussi qu’une de plus importantes préoccupations des fontenaisiens c’est le sujet des prix. Loin d’accuser de tous les maux nos commerçants auprès de qui il faut continuer d’intervenir, il faut continuer de diversifier l’offre avec des commerçants qui pratiquent d’autres prix,afin que tout le monde puisse s’y retrouver et faire son arbitrage. Le délégataire a reçu des consignes très claires là dessus et je suivrai ce sujet personnellement.

Je tiens aussi à remercier les représentants du Modem local, abasourdis , qui ont immédiatement désapprouvé l ‘action d’un de leurs membres sur le fond et sur la forme. Voilà que le microcosme de quelques habitués des querelles personnelles de longue date essaye de perturber un moment qui appartient à nous tous. Cette personne aurait pu continuer son spectacle, pourquoi pas ? A chacun ses goûts, mais voilà que les policiers qui accompagnaient le sous-préfet lui ont demandé de se déplacer . Alors, en humble pacifiste elle choisit d’ agresser physiquement, avec des coups de tête violents ( 2), le policier qui lui a adressé la parole.

Tant pis, le travail continue

Bon marché à nous tous

Je vous invite à soutenir la campagne « Viol : la honte doit changer de camp »

CHAQUE ANNEE EN FRANCE, PLUS DE 198 000 FEMMES SONT VICTIMES DE VIOL OU DE TENTATIVE DE VIOL.
75 000 SONT VIOLEES.
JE SUIS L’UNE D’ELLES,

JE PEUX ETRE L’UNE D’ELLES

Chaque acte sexuel forcé est un instrument de déshumanisation. Il est une négation de notre volonté, le mépris de notre consentement. Les hommes ne sont pas plus que les femmes régis par des « pulsions sexuelles irrépressibles ». Le viol n’a rien à voir avec un désir soi-disant incontrôlable.


Il est une humiliation, une appropriation, une domination des hommes sur le corps et le sexe des femmes et des filles. Plus de 75 000 femmes violées par an : il ne s’agit pas seulement d’une somme de crimes isolés, à classer dans les faits divers, mais une marque que notre société reste profondément inégalitaire dans les relations femmes-hommes.

Sous l’effet de la peur, de la pression de notre entourage, de la volonté d’oublier, une majorité d’entre nous n’a pas porté plainte. Nous dénonçons la tolérance de notre société vis-à-vis du viol. En France, on estime que seulement 2% des violeurs sont condamnés.

Nous dénonçons la stigmatisation des victimes de viol qui doivent trop souvent affronter dénégations, accusations et rejet. Nous refusons de nous laisser culpabiliser sur notre tenue, notre comportement, nos fréquentations. Aucune honte ne doit peser sur nous. Nous devons être entendues sur ce que nous avons subi

Le viol est un crime. Les agresseurs doivent être jugés et condamnés.

Une femme sur 10 a été violée ou le sera au cours de sa vie. Dans 8 cas sur 10, l’agresseur est connu de la victime. Le viol n’est pas une fatalité. Il est le signe d’une société profondément sexiste.
Cette réalité peut changer. Cette réalité doit changer !

Nous refusons que la peur du viol imprègne notre quotidien et nos comportements. Nous voulons être pleinement libres dans l’espace privé et dans l’espace public.

SIGNEZ LA PETITION !

Spot 1+2+3 « Campagne contre le viol »
envoyé par campagne_contre_le_viol. – L’info internationale vidéo.

Pour mener la campagne « Viol : la honte doit changer de camp », plusieurs outils :

– en diffusant la campagne sur les réseaux sociaux et sur internet

L’objectif est qu’un maximum de personnes se rendent sur le site http://www.contreleviol.fr et signent la pétition. Vous pouvez rejoindre la Page Facebook et suivre le compte sur Twitter.

 

– en faisant circuler les clips vidéos réalisés par Patric Jean et Frédérique Polletpour soutenir la campagne.

Clip n°1, au bureauClip n°2, dans l’immeubleClip n°3, à la maison

> Diffusez le film complet de la campagne (Durée : 1 mn 42)

– en diffusant des flyers et des affiches de la campagne autour de vous.

Vous pouvez imprimer les affiches en noir et blanc ou si vous souhaitez recevoir du matériel, envoyez un mail àcontreleviol@gmail.com en indiquant le nombre de flyers et d’affiche ainsi qu’une adresse postale.

>> Télécharger l’affiche de la campagne

 

 

– en organisant une rencontre dans votre ville autour de la question du viol.

Organiser des soirées discussions est un élément clé pour atteindre cet objectif. Lors des soirées discussions, vous contribuerez à lever le tabou, à remettre en cause les idées reçues qui sont nombreuses sur le viol, et vous pourrez inciter les personnes présentes à passer à l’action : individuellement, parce que vous aurez libéré la parole ; collectivement parce que la campagne défend aussi des revendications précises sur le viol et qu’elle s’appuie pour cela sur une pétition à faire signer par le plus grand nombre. Vous pouvez organiser une projection-discussion ou une table ronde. Vous trouverez toutes les informations sur l’organisation d’un événement en téléchargeant le kit militant de la campagne.

– Agir face à un viol :

Pour être aidée, tout en gardant l’anonymat, vous pouvez appeler la permanence téléphonique : Viols Femmes Informations 0 800 05 95 95 du lundi au vendredi de 10 à 19 heures, appel gratuit pour toute la France, y compris les DOM/TOM. Si une femme vous confie avoir été violée, vous pouvez lui dire :

– Je crois ce que vous me dites vous êtes très courageuse de m’avoir parlé.

– L’agresseur n’avait pas le droit de vous contraindre.

– Le viol est un crime et son auteur est seul responsable de cet acte, vous n’y êtes pour rien.

– Vous avez raison de faire valoir vos droits, je vais vous aider à trouver de l’aide.

>> Si le viol est très récent, le plus urgent est d’appeler la police : 17.


Aujourd’hui, 9 décembre 2010 rappelons nous de l’anniversaire de la loi de séparation des Églises et de l’État

Adoptée à l’initiative du député socialiste Aristide Briand le 9 décembre 1905, elle constitue un pilier de notre République.  La loi prend parti en faveur d’une laïcité qui marque l’indépendance de l’État vis-à-vis des Églises et des religions, qui elles-mêmes disposent de leur propre liberté. Elle permet que des droits égaux et inaliénables soient reconnus à tous les citoyens, qu’ils croient à Dieu ou qu’ils n’y croient pas. Elle garantit la liberté de conscience elle est l’achèvement d’un affrontement violent qui a duré presque vingt-cinq ans et qui a opposé deux visions de la France : la France cléricale favorable au concordat et la France républicaine et laïque.

Les Français sont attachés à la laïcité et, hormis une poignée d’entre eux, ils sont hostiles à tout ce qui pourrait contribuer à redonner à la religion et aux Eglises une place dans le fonctionnement de nos institutions.

Rappelons nous aussi que la laïcité est un principe inscrit dans la Constitution de 1958 : «  La France est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale ».

La crise du Logement

Le 7,8 et 9 décembre se tiennent au Parc des Expositions de Paris Nord Villepinte, les deuxièmes Assises de l’Habitat Francilien et le salon professionnel dédié à tous les décideurs d ‘Ile-de-France. En tant que Maire-adjointe en charge du logement je participerai et représenterai la ville de Fontenay-aux-Roses à cet événement politique.

Ces rencontres,avec des multiples ateliers-débats, animées par des élus,professionnels et experts se veut , d’après les organisateurs,« la base de réflexions et d ‘échanges que nous souhaitons productifs afin d’ endiguer la crise du logement en Ile-de-France ».

Dans les pages de ce blog, j’y reviendrai régulièrement sur mon expérience d’élue locale et sur mes analyses politiques tant au plan local que national. Mais avant de parler de notre ville très prochainement, regardons un peu ce que c’est la crise du logement.

La progression des dépenses liées au logement dans le budget de tous les ménages, l’augmentation démesurée des loyers et des charges et les impayés et les expulsions qui en résultent; la construction insuffisante de logements sociaux ; l’augmentation du nombre de logements insalubres ; le mal-logement des jeunes travailleurs, des célibataires,des jeunes couples, des personnes handicapées, des familles à ressources modestes, des étudiants ou des personnes âgées ; la multiplication des marchands de sommeil ; l’augmentation du nombre des sans-logis ; le blocage des dispositifs d’hébergement voilà ce que c’est aujourd’hui la crise du logement, qui pèse sur la vie de plus en plus de nos concitoyens, des plus démunis aux classes moyennes, et qui constitue une vraie rupture du pacte républicain.

Or le gouvernement en prenant le logement comme une marchandise ordinaire et en favorisant l’investissement spéculatif faute d’avoir lié les avantages fiscaux à des contreparties sociales,a manqué à l’obligation qui incombe à l’État d’être, par sa politique, son budget et son autorité tutélaire, le garant d’un droit au logement sur le territoire national..

A la place de contribuer à la peur du logement social et de continuer son désengagement en proposant une ponction sur les organismes HLM qui viendra se substituer aux financements de l’État pour le logement et en diminuant les aides il est nécessaire que l’État contribue par tous les biais possibles à l’effort financier en faveur de la création de logements adaptés aux besoins de la population à un prix abordable.

Afin de prendre connaissance des propositions du groupe socialiste au sujet de la crise du logement je vous propose de téléchargez ci-dessous l’Essai que Jean-Yves Le Bouillonnec ,député socialiste de la 11ème circonscription du Val-de Marne a rédigé pour la Fondation Jean Jaurès, dans lequel il dénonce la politique du logement de la droite et dessine quelles devront être les mesures mises en œuvre au plus vite